186 questions sur l’occupation temporaire
Cet outil s’adresse tant aux personnes en recherche d’un lieu pour y développer un projet qu’aux détenteurs d’espaces qui souhaiteraient les mettre à disposition durant une certaine période, sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Quels sont vos droits, vos devoirs, quels points d’attention ne pas manquer ? Toutes vos questions et beaucoup d’autres sont désormais réunies dans une étude juridique et pratique.
Comment est né cet outil ?
Cette étude a été réalisée par Nicolas Bernard, professeur à l’Université de Saint-Louis à Bruxelles et dirigée conjointement par la Direction de la stratégie territoriale de perspective.brussels et par l’équipe du bouwmeester maître architecte. De plus, et ce pour rendre ce travail le plus pertinent possible, des associations, administrations et entreprises bruxelloises compétentes se sont réunies tout au long du processus.
Pourquoi faciliter la mise en place d’occupations temporaires?
À Bruxelles, comme dans d’autres villes, les grands projets prennent du temps. Entre une ambition initiale et le début du chantier, il n’est pas rare qu’il s’écoule plusieurs années. Résultat : la vacance structurelle, déjà importante dans notre Région, augmente encore plus. À côté de cela, Bruxelles fourmille d’initiatives, d’innovations, d’envies, émanant de secteurs variés tels que l’associatif, les habitants, les institutions, les entreprises, etc. Il y a donc ici une réelle opportunité de relier les espaces vacants et ce fourmillement d’initiatives.
Quels bénéfices peut-on tirer des projets temporaires?
À travers le temporaire, il s’agit de passer à l’acte ! En plus de donner vie à des espaces vacants, les projets temporaires deviennent souvent des zones d’expérimentation essentielles pour nourrir la ville et ses projets à venir. Occuper les espaces vides devient ainsi une opportunité de mettre à l’honneur l’incroyable dynamique bruxelloise, véritable pépinière de projets!
Quels sont les points d’attention à prendre en compte pour les projets temporaires?
Il est important de préciser que le temporaire ne doit évidemment pas remplacer l’objectif d’aller vers des solutions pérennes. En outre, il ne faut pas non plus perdre de vue que temporaire ne veut pas dire gratuit. Les travaux, la sécurisation, les permis, les assurances, la coordination … tout cela a un coût ! Enfin, en ce qui concerne le logement précaire, il s’agit d’une occupation particulière qu’il faut nécessairement encadrer via des associations compétentes.